Les espèces
interdites

Les espèces exotiques envahissantes

Ces espèces possèdent toutes les caractéristiques pour coloniser un habitat et dominer les espèces indigènes (croissance rapide, attractivité des fleurs et des fruits, production de fruit et germination abondante) pouvant ainsi perturber les interactions biologiques dans les forêts naturelles et entrainer la disparition de ces espèces indigènes. De nombreuses espèces exotiques envahissantes sont déjà très présentes dans les forêts réunionnaises.

Les espèces exotiques potentiellement envahissantes

Une espèce exotique est considérée comme potentiellement envahissante lorsqu’elle est connue pour être invasive sur d’autres territoires ayant des caractéristiques climatiques et écologiques similaires au territoire d’introduction.

Pourquoi lutter contre les espèces exotiques envahissantes ?

Les espèces exotiques envahissantes, en se multipliant rapidement et en accaparant les ressources d’autres espèces, menacent gravement les écosystèmes réunionnais. Elles constituent d’ailleurs la cause principale de perte de biodiversité à la Réunion ! Certaines, particulièrement problématiques, ont été interdites par arrêté ministériel (2019).

Un exemple de faune envahissante : les rats , qui sont des espèces exotiques envahissantes très problématique. Les rats, en consommant les œufs des oiseaux forestiers et marins de La Réunion constituent une menace sérieuse notamment pour des espèces déjà très menacées comme le Tuit-Tuit, le Pétrel de Barau et de Pétrel noir de Bourbon. A cela s’ajoute les impacts sanitaires (leptospirose) et économiques négatifs liés à la prolifération de cette espèce.

Un exemple de flore envahissante : la laitue d’eau est une espèce exotique envahissante très problématique. Elle envahit et bloque rapidement les cours d’eau: la surface colonisée et la biomasse peut doubler tous les 10 à 15 jours! Elle limite ainsi la navigation et la pêche et modifie les écosystèmes par asphyxie des milieux et blocage de la lumière . Une perte importante de biodiversité est observée dans les milieux envahis, notamment pour la faune aquatique.

Les espèces exotiques envahissantes interdites

En avril 2019, un arrêté ministériel a été publié pour la préservation de la biodiversité réunionnaise. Ce texte interdit strictement plus de 150 plantes sur le territoire réunionnais, du fait de leur caractère envahissant pour les milieux naturels de l’île. Il concerne:

qui n’avaient jamais été signalées jusqu’en 2019 sur le territoire réunionnais, mais qui présenteraient une forte menace pour les milieux naturels en cas d’introduction ; L’impact de ces espèces sur les milieux naturels est avéré dans d’autres territoires, pays ou île, c’est pourquoi leur introduction à La Réunion est interdite.

déjà signalées au moins une fois sur l’île , dont l’éradication doit être une priorité pour les propriétaires privés et publics, les gestionnaires d’espaces verts et de milieux naturels.

L'arrêté ministériel de 2019 interdit l'introduction sur le territoire, y compris le transit sous surveillance douanière, l'introduction dans le milieu naturel, la détention, le transport, le colportage, l'utilisation, l'échange, la mise en vente, la vente ou l'achat de ces espèces. Si vous possédez déjà ces espèces, il faut les éliminer en évitant tout risque de dissémination accidentelle. Le programme " Ansamb kont zinvaziv " vous accompagne dans cette démarche en prenant en charge l'abattage ou l'arrachage de certaines espèces de l'arrêté dont la liste est disponible en bas de page.

Retrouvez l’arrêté ministériel complet détaillant les plantes interdites ici

Retrouvez un guide d’information sur l’arrêté ministériel et sur les plantes interdites ici

Que puis-je faire pour participer à la protection des milieux contre les EEE ?

Pour préserver le patrimoine naturel réunionnais, il est important de limiter la présence des espèces exotiques envahissantes, à la fois dans les jardins et dans les milieux naturels tout en valorisant les espèces indigènes et endémiques de la Réunion.
Pour cela, on peut :
- Retirer les EEE de son jardin, seul ou avec l’aide du programme « Ansamb kont zinvaziv » pour les espèces éligibles au programme;
- Replanter des espèces indigènes et endémiques ou non envahissantes dans son jardin

Retrouver la liste des pépiniéristes proposant des espèces indigènes ou endémiques ici

Trouver des propositions de liste d’espèces indigènes ou endémiques par zone bioclimatique ici

Retrouver la liste des espèces de flore envahissante ici

- Signaler les nouvelles espèces que l’on voit dans la nature : si vous observez pour la première fois une plante ou un animal inconnu à La Réunion, signalez-le www.especesinvasives.re. Les acteurs de l’environnement pourront alors en être informés et surveiller l’évolution de cette espèce !
- Ne pas prélever et introduire volontairement des plantes en milieu naturel
- Ramener ses déchets, même biodégradables, chez soi et les jeter à la poubelle.

Tulipier du Gabon

Grand arbre au tronc droit, souvent muni de contreforts, à feuilles de couleur vert à vert bronze, portant presque toute l’année de grandes fleurs dressées et rouges orangées.

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Grévillaire rouge

Petit arbre élancé atteignant 3 à 8 m de hauteur, à écorce noir très fendillée, à feuilles profondément découpée, fréquemment orné de fleurs d'un rouge écarlate, en forme d'écouvillons.

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Arbre des fourmis

Arbre haut de 6 à 25 m, possédant de grandes feuilles de couleur vert et marron clair. Son tronc est grisâtre. En période de floraison, ces fleurs blanches ou roses sont abondantes.

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Acacia

Arbre pouvant atteindre 30 m de hauteur, portant des feuilles vertes très grandes, jusqu’à 25 cm de long et 5 à 10 cm de large, avec 4 nervures principales saillantes, s’élargissant vers le milieu puis se réunissant à la base. Ses fleurs sont blanches et disposées sur un « bâtonnet » (ou épi).

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Robinier faux-acacia

C’est un arbre pouvant atteindre 25m de haut. Son tronc possède une écorce grise/brune profondément fissurée. L’arbre est drageonnant c’est-à-dire qu’il est capable de créer de nouveaux individus à partir de ses racines. Ses fleurs sont blanches et forment de longues grappes pendantes.

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Tamaris de printemps à petites fleurs

Petit arbre pouvant faire de 2 à 8m de haut, il apparaît totalement rose lorsqu’il est en fleur. Ses feuilles sont en écailles et d’un vert vif. Leur disposition peut faire penser à celle de certains conifères.

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Arbre à pieuvre

Arbre à tronc souvent multiple pouvant atteindre 15 m de haut. Feuilles composées en forme d'ombrelle. Inflorescences rouges ramifiées, raides, longues de plus de 30 cm. Il produit de grandes quantités de nectar qui attire des insectes, des oiseaux et des chauves-souris. Les fruits sont de petites baies noires.

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